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Post Mortem (Revue du jeu)

  1. Post mortem (aventure, pc)
  2. Scénario, présentation, contenu
  3. Gameplay, interactivité, difficulté
  4. Conclusion

Post mortem (aventure, pc)

Logo Post Mortem

” Paris, années 20; L’ex-détective américain MacPherson, reçoit la visite d’une belle et intrigante compatriote, Sophia Blake. Sa soeur et son beau frère viennent d’être sauvagement assassinés. La police ayant classé l’affaire, c’est à Mac Pherson qu’elle demande de retrouver le meurtrier. Mais Ms Blake semble en savoir beaucoup plus qu’elle ne le dit… Le jeune homme ne se doute pas qu’il va bientôt pénétrer dans un univers où les meurtres rituels sont accomplis selon d’ancestrales croyances mystiques.

Ce sera sa plus mystérieuse enquête…

Scénario, présentation, contenu

L’histoire en elle même est intéressante et relativement originale. Elle est construite sur les bases de toute ( ou presque ) histoire de détective : une belle jeune femme demande de l’aide, le détective retraité fini par accepter malgré lui. Il commence son enquête et s’aperçoit qu’il est tombé dans une histoire bien plus compliquée que ne l’avait laissé supposer la cliente. Il fini par devoir découvrir ce que la cliente lui cache par ses propres moyens, et mène l’enquête jusqu’au bout, puisqu’il n’a pas le choix en fin de compte… Là où le scénario devient un peu plus original et intéressant, est la tournure mystique qu’il va prendre au fur et à mesure que l’on découvre des éléments. Les décors donnent des ambiances légèrement stressantes par moments, toujours en harmonie avec le lieu, la situation. De bons choix, mais qui sont quelque peu gâchés par une répétition trop importante. ( un exemple concret serait le bruit de télévision/radio dans une pièce voisine, qui l’on entend, sourde à travers les murs… cela donne plus de réalisme, favorise l’immersion dans le jeu. Du moins, cela serait le cas si on ne l’entendait à chaque tournant de couloir, ou si tout le monde ne regardait pas la même chaine :P ) Pour continuer avec le décors, les environnements sont bien réalisés, même si le jeu commence à souffrir de son âge, pour ce qui est des graphismes. Le choix des lieux, leur mise en scène, apporte beaucoup à l’ambiance du jeu, nous immerge dans l’époque, et nous fait partager efficacement son état d’esprit. Quant aux personnages intervenant dans le scénario, bien que certains ne soient que conformes à la trame typique des histoires de détectives ( notamment Sophia Blake, ou le joueur lui même ), d’autres sont intéressants, bien travaillés, provoquant chez le joueur des sentiments spontanés de sympathie, ou d’antipathie. On regrette fortement que ce ne soit pas le cas de celui que l’on incarne, MacPherson s’avère effacé, creux. j’aurais envie de dire : impersonnel. L’ensemble est bien ficelé, crédible, concordant, ce qui rend agréable de se plonger dans ce jeu, malgré les quelques défauts cités.

Gameplay, interactivité, difficulté

Il n’y a pas grand chose à signaler au niveau du gameplay général. Il s’agit d’un point and click tout ce qu’il y a de plus normal, à une différence près : les dialogues. Ce jeu propose de choisir le sujet dont l’on veut parler, mais aussi l’intonation à prendre. Ce ci est une idée excellente. Malheureusement, les bonnes idées ne suffisent pas : il faut savoir les exploiter : au lieu de donner plus de réalisme et de sens aux conversation, la façon dont c’est organisé devient un handicap pour le jeu. Les dialogues en sont allongés et deviennent parfois laborieux. impossible de s’en sortir, de les zapper. Si au départ cela donne l’impression d’une grande interractivité, on se rend vite compte que les différences sont négligeables, et après avoir parlé trois ou quatre fois à un même personnage, les sujets de conversation commencent à tourner en rond. De plus, il est très hasardeux et horripilant de se retrouver bloqué dans le jeu parce qu’on ne prend pas la bonne intonation en posant une question ( je penses ici, en particulier à la voyante, mais ce n’est pas le seul cas ). Ce problème est accentué par la façon dont est présenté ce choix puisqu’on peu facilement confondre le petit texte avec une simple indication au début, sans se rendre compte qu’il est possible de choisir le ton soi même. Bien sûr, certains pourraient me répondre que ce n’est pas si grave, étant donné qu’il existe d’autres façons de résoudre les énigmes. Avoir le choix entre différentes solutions est évidemment un atout de ce jeu, mais là encore, le choix des possibilités est limité, et parfois, la logique manque, un détail saugrenu nous empêche de voir l’évidence… Les énigmes, globalement sont bien construites, simple question de logique, mais à côté de cela, quelques unes nécessiteront une bonne dose de réflexion. Si elles sont simples, elles ne sont pas toujours évidentes. :P Tout comme les énigmes ont plusieurs solutions, ce jeu propose plusieurs fins, ce qui est intéressant, mais il est dommage là encore, que cela n’ai pas mieux été exploité.

Conclusion

La façon dont sont réalisés les dialogues et les éngmes s’avèreront frustrants pour beaucoup et décourageront les joueurs les plus impatients, mais pour les autres, Post Mortem sera un bon jeu d’aventure.

Posté par Cornelia le 2007-03-20. Dernière mise à jour le 2020-12-18

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